Édition du mercredi 30 novembre 2016
Handicap : la SNCF s'engage à rendre 160 gares nationales accessibles d'ici à 2024
La SNCF s’est engagée hier à rendre accessibles aux personnes handicapées 160 gares nationales (desservies par TGV ou Intercités) supplémentaires d’ici à 2024, ce qui représente plus de 800 millions d’euros d’investissements.
Le président du groupe SNCF Guillaume Pepy et les secrétaires d’État Alain Vidalies (Transports) et Ségolène Neuville (Handicap) ont signé le schéma directeur national d’accessibilité, document qui détaille les engagements de la SNCF. Ces engagements concernent les gares (quais, bâtiments voyageurs, espaces d’information et de ventes, distributeurs de billets, toilettes ...), ainsi que les services d’assistance, la formation des personnels ou encore l’information des usagers.
« Ce programme, cofinancé par l’État, les collectivités régionales et la SNCF, représente un investissement total de 820 millions d’euros entre 2016 et 2024 », selon un communiqué commun des deux secrétariats d’État.
La loi handicap de 2005 avait prévu que les lieux et transports publics devaient être accessibles aux personnes handicapées avant le 1er janvier 2015. Cette échéance n’ayant pas été respectée, la loi du 5 août 2015 a instauré de nouveaux délais, qui sont de trois ans pour une majorité d’établissements recevant du public, mais vont jusqu’à neuf ans pour les transports ferroviaires.
Une partie du réseau SNCF est déjà accessible, puisque « cinq millions de personnes en situation de handicap prennent chaque année le train en toute autonomie », auxquelles s’ajoutent « 850 000 personnes » ayant besoin d’une prestation d’assistance, a souligné Guillaume Pepy.
Les gares considérées comme «prioritaires», devant être mises en accessibilité en 2024 au plus tard, ont été choisies en fonction de critères définis par l’État: elles accueillent plus de 5 000 voyageurs par jour en Ile-de-France et plus de 1 000 par jour ailleurs, ou elles sont situées dans un rayon de 200 mètres autour d’une structure d’accueil pour personnes handicapées ou âgées. Une gare non accessible doit être distante de moins de 50 kilomètres d’une gare accessible.
Aux aménagements de gares nationales s’ajoutent les « schémas régionaux », qui prévoient la mise en accessibilité de 370 gares desservies par TER et 209 par Transilien (Ile-de-France), selon le communiqué du gouvernement. Soit près de 740 gares devant être aménagées au total, pour un investissement estimé à quelque 3 milliards d’euros d’ici à 2024, selon la SNCF.
Entre 2005 et 2015, 638 gares ont déjà été rendues accessibles, pour 620 millions d’euros, selon le communiqué. La SNCF comptant au total 3 000 gares, un peu moins d’une sur deux devrait donc être accessible d’ici à 2024.
Ségolène Neuville a par ailleurs précisé que 650 000 établissements recevant du public (ERP) ont « rempli un agenda d’accessibilité programmée » (Ad’Ap), document dans lequel ils s’engagent à mettre en accessibilité leurs locaux.
Sur un million d’ERP existants, environ 300 000 étaient accessibles au 1er janvier 2015. (AFP)
Le président du groupe SNCF Guillaume Pepy et les secrétaires d’État Alain Vidalies (Transports) et Ségolène Neuville (Handicap) ont signé le schéma directeur national d’accessibilité, document qui détaille les engagements de la SNCF. Ces engagements concernent les gares (quais, bâtiments voyageurs, espaces d’information et de ventes, distributeurs de billets, toilettes ...), ainsi que les services d’assistance, la formation des personnels ou encore l’information des usagers.
« Ce programme, cofinancé par l’État, les collectivités régionales et la SNCF, représente un investissement total de 820 millions d’euros entre 2016 et 2024 », selon un communiqué commun des deux secrétariats d’État.
La loi handicap de 2005 avait prévu que les lieux et transports publics devaient être accessibles aux personnes handicapées avant le 1er janvier 2015. Cette échéance n’ayant pas été respectée, la loi du 5 août 2015 a instauré de nouveaux délais, qui sont de trois ans pour une majorité d’établissements recevant du public, mais vont jusqu’à neuf ans pour les transports ferroviaires.
Une partie du réseau SNCF est déjà accessible, puisque « cinq millions de personnes en situation de handicap prennent chaque année le train en toute autonomie », auxquelles s’ajoutent « 850 000 personnes » ayant besoin d’une prestation d’assistance, a souligné Guillaume Pepy.
Les gares considérées comme «prioritaires», devant être mises en accessibilité en 2024 au plus tard, ont été choisies en fonction de critères définis par l’État: elles accueillent plus de 5 000 voyageurs par jour en Ile-de-France et plus de 1 000 par jour ailleurs, ou elles sont situées dans un rayon de 200 mètres autour d’une structure d’accueil pour personnes handicapées ou âgées. Une gare non accessible doit être distante de moins de 50 kilomètres d’une gare accessible.
Aux aménagements de gares nationales s’ajoutent les « schémas régionaux », qui prévoient la mise en accessibilité de 370 gares desservies par TER et 209 par Transilien (Ile-de-France), selon le communiqué du gouvernement. Soit près de 740 gares devant être aménagées au total, pour un investissement estimé à quelque 3 milliards d’euros d’ici à 2024, selon la SNCF.
Entre 2005 et 2015, 638 gares ont déjà été rendues accessibles, pour 620 millions d’euros, selon le communiqué. La SNCF comptant au total 3 000 gares, un peu moins d’une sur deux devrait donc être accessible d’ici à 2024.
Ségolène Neuville a par ailleurs précisé que 650 000 établissements recevant du public (ERP) ont « rempli un agenda d’accessibilité programmée » (Ad’Ap), document dans lequel ils s’engagent à mettre en accessibilité leurs locaux.
Sur un million d’ERP existants, environ 300 000 étaient accessibles au 1er janvier 2015. (AFP)
Suivez Maire info sur Twitter : @Maireinfo2
S'ABONNER GRATUITEMENT
NOUS ÉCRIRE
DANS L'ÉDITION DU JOUR
Le vieillissement et la pénibilité en cause dans l'augmentation de l'absentéisme dans la FPT
Bernard Cazeneuve dresse le bilan de ses promesses envers les polices municipales
Paris se prépare à inaugurer la première zone à circulation restreinte permanente
Retrouver une édition
Accéder au site